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Chevauchées fantastiques!

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Oh il vient de nous tomber dessus des grêlons de la taille de prunes! Dehors les enfants et les jeunes courent dans tous les sens le torse nu avec des plateaux ou des sacs sur la tête pour les ramasser. Cela vient du ciel, c’est plein de propriétés extraordinaires, on les avale comme des bonbons! Puis avec Djajde on leur a passé du savon, et tout le monde a transformé la rue en un bain de bulles. Les rires fusaient en tout sens, la lumière déclinante du soleil couchant apportait une teinte orange, et des flashs de lumières donnaient l’impression d’un décor de cinéma. C’est comme si le ciel n’avait pas plus de fond qu’une aquarelle et les nuages un peu trop bien formés avaient été dessinés habilement.

Ce matin je suis partie chevaucher à travers la brousse vers kouloumbou, un village qui plante avec nous. Une trentaine de kilomètres dans les pattes en revenant vers 12h. Quel bonheur, les enfants couraient avec moi sur des kilomètres, mais il avaient bien du mal à suivre ma petite jument débordante de vie et remplie d’énergie. Les pas rythmés nerveux de mon cheval semblaient être les battements du cœur de tous ces paysages de savane qui s’étendent à perte de vue. Perchée sur la haute selle traditionnelle, je m’enivrais du vent des odeurs, des échos, du sifflement dans les feuilles. Un petit creux, et je m’avalais le #Moringa_oleifera que l’on avait préparé la veille, laissé dans une marmite sur un feu de bois jusqu’à devenir écrasable, une pure douceur, mélangé avec de la poudre d’arachide et un peu de piment. Bonheur!

Ce soir je recevais également toute la délégation de la présidence des communes et des fédérations des environs. À eux seuls ils représentaient presque 200 groupements d’hommes et de femmes, terriblement intéressés par la plantation. Ils viendront surement récupérer des plants dans le courant de la semaine prochaine et nous allons les appuyer pour planter le moringa.
Avec l’évolution de notre site de plus en plus de gens s’arrêtent et souhaitent nous connaître! Mais ce qui est drôle c’est au Niger, tout semble coïncidence. Hier je découvre une nouvelle bibliothèque dans un endroit reculé, je suis alors amenée à discuter avec la présidente des femmes de l’église qui tenait l’endroit. Elle est très intéressée pour créer une coopérative autour du windi bundu. En face le siège d’une ONG dont je me promets de rencontrer le président le lendemain. Mais en fait c’est lui qui est venu à moi et veut m’envoyer les présidents de chaque commune, ces présidents qui ne sont autre que des anciens promotionnaires de Djadje ! tout semble si téléphoné!

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